LE LIEN QUI NOUS UNIT

Au delà d’une histoire d’amour artistique, le cinéma et la photographie se complètent et s’enrichissent mutuellement.

Du vendredi 23 au samedi 24 février 2024, Yamarou Photos a célèbré au cinéma EL HILAL de Médina Koura, la 2ème édition de sa rentrée artistique et culturelle intitulé « S’ans nébla », une opportunité de discuter avec des photographes, des artistes musiciens et plasticiens, des acteurs de théâtre, de cinéma et de danse contemporain.

L’objectif de cet événement est d’embrasser toutes les disciplines artistiques du Mali afin de toucher un large public et de promouvoir la culture malienne à travers l’art.

La photographie est une forme d’expression visuelle statique, figeant des moments précieux dans le temps. Selon le photographe et cameraman Souleymane BATHIENO membre de Yamarou Photos, il n’y a pas de cinéma sans photographie car dit-il « De nombreuses écoles de cinéma commencent par enseigner les bases de la photographie, tout simplement parce que des esprits créatifs ont compris que si on alignait des images les unes après les autres, elles pouvaient donner naissance à quelque chose de plus captivante, une vidéo ».

Le cinéma et la photographie sont donc étroitement liés, partageant une parenté artistique indéniable. Si l’un raconte une histoire en une seule image, l’autre nous transportent dans un voyage imaginaire à travers le temps et l’espace, raison pour laquelle le photographe Seydou CAMARA précise qu’un bon photographe est souvent un excellent cadreur.

Né de la photographie, le film est une série d’image en mouvement qui racontent une histoire captivante. Une histoire comme celle du film « Toiles d’araïgnées » de Ibrahim Touré, que beaucoup ont eu l’occasion de découvrir et/ou de re-découvrir lors cette rentrée artistique.

Seydou CAMARA dit que si la programmation et les créneaux horaires le permettent, nous pouvons nous attendre à des projections de films dans les prochaines éditions de S’ans nébla de Yamarou Photos.

L’image pour ces deux artistes est bien plus qu’une simple capture visuelle. Elle est la mémoire du monde, un moyen de préserver les instants éphémères et de transmettre des émotions intenses.

Elle est un langage universel qui transcende les barrières culturelles et nous permet de nous connecter les uns aux autres.

Natiengueba Diarra

JOURNAL DU CINÉMA ET DE LA TÉLÉVISION

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