Critique

ENCADRÉ Il était une fois, l’âge d’or des salles de  cinéma en Côte d’Ivoire

Dans les années 1970 à 1990, le cinéma ivoirien a connu son âge d’or. Cette période a vu l’émergence de réalisateurs tels que Timité Bassori, avec son film « Sur la dune de la solitude » (1964), ou encore « La femme au couteau » , Fadika Kramo Lanciné dont le film « Djéli » a été primé Etalon d’Or du Yennenga (1981) et Henri Duparc connu pour des films comme « Abusuan » (1972), ainsi que « Bal poussière » (1989).

À cette époque, les salles de cinéma avaient la cote. On pense notamment aux mythiques salles populaires : Rio, El Mansour, Entente, Vox à Treichville, puis Sadiguiba et Dialogue à Yopougon, ainsi que la salle Cinéma Magic de Marcory, Liberté, Vox dans la commune d’Adjamé et les Studios au Plateau. « En ce temps, les gens fréquentaient ces lieux pour se distraire. Il faut dire qu’on n’avait pas tellement d’alternatives.

Il n’y avait pas autant de maquis et de lieux de divertissements comme aujourd’hui », explique N’Zué Honoré, producteur ayant réalisé trois longs métrages.Cependant, à partir des années 1990, les écrans ont commencé à s’éteindre progressivement.

Les anciennes salles emblématiques ont disparu. Certaines ont donné leur nom à des quartiers, se sont transformées en églises, sont devenues des mosquées, magasins de commerce, entrepôts, ou sont simplement tombées en ruines.

Selon N’Zué Honoré, l’arrivée des DVD a contribué au déclin du cinéma.«Les gens pouvaient regarder des films chez eux autant de fois qu’ils le voulaient grâce aux DVD. Avec la contrefaçon, c’était même à moindre coût ».

Source: Connectionivoirienne.net

De Lima Soro

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