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Wend Kunni ou la lumière d’un village.
Bud yam quatrième long-métrage du réalisateur Burkinabé Gaston Kaboré. Produit par Cinecom production et Caroline production, le film est sortie en 1997 et remporte d’ailleurs l’étalon d’or de Yennenga lors de la quinzième édition du Fespaco la même année. Long de 95 minutes Bud yam est un film dramatique qui raconte l’histoire d’un jeune homme qui part à la recherche d’un guérisseur pour sa sœur malade. La recherche du guérisseur par wed kunni nous emmène au cœur de l’Afrique riche et diversifier en nous transposant les différents paysages qu’offre ce beau continent : de la forêt au désert. Le réalisateur fait découvrir au spectateur à travers ce voyage de Wed…
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MUNA MOTO, QUAND LA COUTUME DEVIENT UN MOYEN D’INJUSTICE.
Muna moto ou l’enfant de l’autre est le premier long-métrage du réalisateur Camerounais Dikongué Pipa sortie en 1975 et primé par l’étalon d’or de Yennenga lors de la 5e édition du Fespaco, Tanit d’argent aux Journées cinématographiques de Carthage, Tunis en 1976, Grand Prix au Festival International du Film de l’Ensemble Francophone, Suisse en 1975, Sélection officielle à la Mostra de Venise, Italie en 1975. Muna moto est l’histoire d’un jeune homme Ngonda qui voit son fiancé lui filer entre ses doigts, car il n’a pas la capacité de payer le dote, son oncle qui devait le payer pour lui, l’évince pour faire de la jeune fille Ndomé sa cinquième épouse. Ainsi…
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FABRICE SAWEGNON, L’HOMME DERRIÈRE LA CHAÎNE DE TÉLÉVISION LIFE TV.
Féru de la communication Fabrice, commence comme vendeur de produit au sein de métal ivoire avant de créer sa propre boîte de communication en 1999. Voodoo Communication appuyé dans le capital par un de ses cousins qui n’hésite pas à y investir, l’agence est connue pour son expertise dans la gestion des campagnes électorales pour les présidents. Sawegnon est un véritable chef d’entreprise qui a su implanté son agence de communication dans un secteur totalement contrôlé par les blancs et à su se diversifier rapidement avec la création de la ligne éditoriale de l’agence life magazine ainsi que la création de vibe radio Côte d’Ivoire et vibe radio Sénégal. En…
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LE CERCLE CULTUREL GERMANO-MALIEN A FAIT SON CINÉMA MERCREDI 16 OCTOBRE AVEC LA PROJECTION DE DEUX FILMS.
Le Cercle en partenariat avec l’association Kuruni et la Giz Donko ni maaya a organisé une soirée de projection au programme deux films, dont Diaamana long de soixante minutes et un court-métrage de vingt-trois minutes avec un public bien au rendez-vous. Deux films sur l’actualité du pays, Diaamana dans le terroir qui nous transporte au cœur d’un village attaqué par des terroristes, malgré les morts, la famine, la résistance et la résilience des villageois prennent le dessus sur les forces obscurantiste pour les vaincre. Le second film traite la problématique de la guerre ethnique au Mali entre les nordistes et les sudistes ou entre peul et bambara. Pour Hamidou Koné…
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Ce vendredi 18 octobre 2024, l’isis propose le film « INDIGÈNES » dans le cadre de son « CINÉ-CLUB PRO IMAGINE » à partir de 17 h 00.
L’institut de formations aux métiers de cinéma, de la télévision et de l’audiovisuel qui a été créé en 2003 par le cinéaste Gaston Kaboré organise traditionnellement dans ses locaux des séances de projections de film. Pour ce mois d’octobre, l’institut invite à la rencontre de grands noms du cinéma africain. Avec un véritable plaisir de vous faire découvrir une partie de la filmographie du réalisateur Algérien RACHID BOUCHAREB. Le film qui est une comédie dramatique sera suivi d’un échange, la participation est libre et gratuite. SYNOPSIS : EN 1943, APRÈS LE DÉBARQUEMENT DES AMÉRICAINS EN ALGÉRIE ET AU MAROC, L’ARMÉE DE LA LIBÉRATION SE CONSTITUE DEPUIS LES COLONIES FRANÇAISES D’AFRIQUE…
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QU’EST-CE QUI BLOQUE LE FINANCEMENT DU CINÉMA MALIEN ?
Hier, mardi, le 15 octobre 2024, le Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique (FAIC) du Mali sous la houlette de son directeur général Bréhima Moussa Koné a organisé un panel de discussion sur la problématique de financement du cinéma au Mali. C’était dans la salle Balla Moussa Keïta du Centre International de Conférence de Bamako (CICB) qui a accueilli les quelques acteurs du cinéma malien, présent au rendez-vous pour débattre du rôle et de la place du fonds d’appui à l’industrie cinématographique dans le paysage du septième art malienne. Dans son discours d’ouverture le représentant du ministre de la Culture madame Diarra Sanogo conseillère technique et actuelle secrétaire générale par intérim…
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Norah un long-métrage saoudien qui ose dépeindre la société saoudienne en parlant des interdictions.
Norah est l’œuvre de Tawfik Al-Zaidi un jeune réalisateur et scénariste saoudien qui a réalisé plusieurs courts-métrages remportant des prix dans le monde arabe. Tawfik réalise Norah un long-métrage qui est sorti en 2023 le film dépeint une société saoudienne conservatrice telle qu’il est. L’histoire se déroule dans un petit village saoudien isolé des années 90, Norah explore le besoin humain fondamental de communiquer à travers l’art, sous toutes ses formes. Nader, un nouveau professeur d’école et artiste secret, arrive au village et rencontre Norah, qui réveille la créativité en lui et l’inspire à peindre à nouveau. Au péril de leur vie, ils développent une connexion délicate et un lien…
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Feu Maïmouna Hélène une des plus grandes figure publique du cinéma malien et du théâtre.
Hélène Diarra reste une figure de proue du cinéma malien et africain aux côtés de Fatoumata Coulibaly et de Maïmouna Doumbia. Maïmouna Hélène Diarra meurt le 10 juin 2021, à Bamako, à l’âge de 66 ans au CHU Mère-Enfant Le Luxembourg et repose au cimetière de Hamdallaye. Orpheline de mère, Maïmouna est élevée par ses oncles et sa grande mère, son rêve était de devenir sage femme elle échoue au concours d’entrée à l’école secondaire de santé. Le destin la dirige alors vers l’institut national des arts du Mali où elle en sort diplômée en 1981 dans la section théâtre en intégrant le Koteba, le théâtre national du Mali. Par son talent, elle devient…
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<<La Noire de…>> est le premier long-métrage réalisé par un Africain.
La Noire de… est un film franco-sénégalais écrit et réalisé par Ousmane Sembène et mettant en vedette Mbissine Thérèse Diop. Il est sorti en 1966. Le film est basé sur une nouvelle tirée de l’œuvre d’Ousmane Sembène lui-même, Voltaïque. La Noire de… rencontres l’histoire d’une jeune femme sénégalaise du nom de Diouna vivant dans un village pauvre situé non loin de Dakar après l’indépendance du Sénégal. Elle aspire à l’autonomie comme d’autre personne se trouver du travail. Une dame blanche l’embauche pour qu’elle s’occupe de son mari, d’elle et de leur deux enfant. C’est ainsi que Diouna se trouve embarqué dans un périple de non-retour en France. Le couple l’emmène avec eux en…
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Qui tient la distribution tient le cinéma disait Tahar cherria.
Un film est produit et fait pour être visualisé par un public, sans celà il n’y a point raison de le faire. En Afrique, surtout au Mali, le cinéma est toujours dans une situation précaire, cet septième art faiseur de star n’arrive pas à faire des millions dans le pays. Les opérateurs économiques ne trouvent pas d’attrait à ce moyen de communication le plus puissant au monde parce que le business modèle n’est justement pas présent. Financer un film oui, produire un film bien sûr, mais comment l’amortir s’il n’y a pas de moyens de distribution. Qui serait prêt mettre son argent dans un film sans être sur de la…