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QU’EST-CE QUI BLOQUE LE FINANCEMENT DU CINÉMA MALIEN ?

Hier, mardi, le 15 octobre 2024, le Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique (FAIC) du Mali sous la houlette de son directeur général Bréhima Moussa Koné a organisé un panel de discussion sur la problématique de financement du cinéma au Mali.

C’était dans la salle Balla Moussa Keïta du Centre International de Conférence de Bamako (CICB) qui a accueilli les quelques acteurs du cinéma malien, présent au rendez-vous pour débattre du rôle et de la place du fonds d’appui à l’industrie cinématographique dans le paysage du septième art malienne. Dans son discours d’ouverture le représentant du ministre de la Culture madame Diarra Sanogo conseillère technique et actuelle secrétaire générale par intérim du dit ministère affirme que le cinéma est et reste un puissant levier de développement socio-culturel, économique pour un pays.

Art et industrie à la fois le cinéma exige un financement conséquent pour remédier à cela une loi a été créé le 18 décembre 2017, qui a donner naissance au fonds d’appui à l’industrie cinématographique doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Le fonds est appelé à recevoir la somme de six milliards en dotation initiale ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent.

Les panelistes étaient le cinéaste Salif Traoré, Alou Konaté président de la Fédération national du cinéma et audiovisuel du Mali (FENACAM) et Bréhima Moussa Koné directeur du fonds modéré par le journaliste Hassan Koné. L’objectif du débat, c’était d’échanger sur les problématiques que le fonds rencontres, car les six milliards promus et acter par la loi ne sont nullement descendus dans la caisse.

Pour le Directeur du FAIC malgré cela, le fonds a pu faire deux appels à production, post-production et développement de 2020 à 2021, les deux à hauteur de plus de 50 millions, un geste énorme à saluer montre l’engagement du FAIC à accomplir sa mission. Le débat a été franc et constructif entre les acteurs du cinéma et les panelistes, plusieurs pistes de solutions ont été proposé de part et d’autre déjà entamées par le FAIC tel que le projet de mettre en place une redevance sur les réseaux téléphoniques et le mécénat à instaurer pour pouvoir alimenter le fonds.

Pour le directeur Bréhima Moussa Koné et Salif, les cinéastes doivent s’unir et faire un front commun pour avoir gain de cause. La rencontre fut marquée par la projection d’un court-métrage du réalisateur franco-malien Toumani Sangaré et d’un pause-déjeuner.

Malick SANGARÉ

JOURNAL DU CINÉMA ET DE LA TÉLÉVISION

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