Le 17 septembre 2021, le monde découvre Squid Game, une série sud-coréenne diffusée sur Netflix qui bouleverse les codes des séries télévisées. Dès sa sortie, elle devient un phénomène planétaire, captivant des millions de spectateurs. À l’origine de ce succès : Hwang Dong-hyeok, scénariste et réalisateur visionnaire.
Un parcours hors du commun
Né le 26 mai 1971 à Séoul, Hwang Dong-hyeok étudie d’abord le journalisme, désormais connu sous le nom de communication, à l’université nationale de Séoul. Passionné par le cinéma, il décide de poursuivre ses études à l’université de Californie du Sud, à Los Angeles, où il réalise ses premiers courts-métrages.Son parcours cinématographique se distingue par une recherche constante de nouvelles façons de raconter des histoires, un talent qui culminera avec Squid Game.
Une idée née d’un jeu d’enfance
En septembre 2019, Netflix annonce que Hwang Dong-hyeok travaille sur une nouvelle série intitulée Round Six, rebaptisée Squid Game lors de sa sortie. L’histoire s’inspire du « jeu du calmar », un jeu populaire parmi les enfants sud-coréens dans les années 1970 et 1980.
La série raconte l’histoire de personnes en difficulté financière, invitées à participer à une mystérieuse compétition de survie. Les participants s’affrontent dans une série de jeux traditionnels pour enfants, mais avec une particularité macabre : chaque échec est synonyme de mort.
Un succès historique
À sa sortie, Squid Game devient la série la plus regardée de l’histoire de Netflix, séduisant un public mondial. Son mélange de suspense, de drame humain et de critique sociale en fait une œuvre incontournable.
Face à ce succès, Netflix annonce rapidement une saison 2. Diffusée récemment, celle-ci bat tous les records, consolidant davantage la place de Squid Game dans la culture populaire mondiale.
Hwang Dong-hyeok, en revisitant des jeux d’enfance pour les transformer en une critique percutante de la société, a redéfini les règles du thriller télévisé. Son parcours et son œuvre marquent un tournant dans l’histoire des séries.
Malick SANGARÉ
Journal du Cinéma et de la Télévision
Poster un Commentaire