
Réalisateur, producteur et directeur du Centre National de la Cinématographie du Mali (CNCM), Fousseyni Maïga s’impose comme l’une des figures incontournables du cinéma africain. Cette année, il se distingue une fois de plus en compétition officielle du FESPACO 2025, le plus grand festival de cinéma du continent, avec une présence dans trois catégories majeures : longs métrages de fiction, documentaires et séries.
Son film « SANKO, le rêve de Dieu », sélectionné en lice pour l’Étalon d’or de Yennenga, cristallise de grands espoirs pour le Mali, qui pourrait décrocher cette prestigieuse récompense pour la quatrième fois de son histoire.
« SANKO, le rêve de Dieu » : Un chef-d’œuvre engagé sur l’héritage
À travers « SANKO, le rêve de Dieu », Fousseyni Maïga s’attaque à une problématique universelle et profondément ancrée dans les réalités africaines : l’héritage. Le film suit le combat d’une famille dépouillée de tous ses biens à la mort du patriarche, un drame récurrent dans de nombreuses sociétés du continent.
Avec une réalisation audacieuse, une narration puissante et des images à la hauteur de son ambition, le film ne se contente pas de raconter une histoire : il interpelle, questionne et bouscule les consciences. En mêlant tradition et modernité, Fousseyni Maïga réinvente le langage cinématographique africain et pousse la réflexion sur la justice, l’équité et les valeurs familiales.



Un cinéaste visionnaire en compétition dans trois catégories
La participation de Fousseyni Maïga dans trois catégories différentes témoigne non seulement de sa polyvalence, mais aussi de son influence grandissante dans l’industrie cinématographique africaine. Du long métrage de fiction au documentaire, en passant par la série télévisée, son œuvre embrasse une diversité de genres et de formats, confirmant son statut de créateur hors pair.
Son approche cinématographique, qui allie engagement social, esthétique soignée et narration captivante, en fait un concurrent redoutable au FESPACO 2025.
Le Mali en route vers une nouvelle consécration ?
Si « SANKO, le rêve de Dieu » parvient à séduire le jury, le Mali pourrait décrocher son quatrième Étalon d’or de Yennenga, après les victoires historiques de Souleymane Cissé avec « Baara » (1978) et « Finye » (1983), puis celle de Cheick Oumar Sissoko avec « Guimba, un tyran, une époque » (1995).
La 29ᵉ édition du FESPACO, qui se tiendra du 22 février au 01 mars 2025 à Ouagadougou, sera le théâtre d’une compétition intense, réunissant les plus grands talents du cinéma africain. Fousseyni Maïga, par son audace et son engagement, incarne l’espoir du Mali pour inscrire à nouveau son nom au sommet du palmarès.
Le public, les critiques et les cinéphiles du continent entier attendent avec impatience de découvrir « SANKO, le rêve de Dieu », un film qui pourrait bien marquer l’histoire du cinéma africain.
Rendez-vous au FESPACO 2025 pour célébrer le cinéma africain dans toute sa splendeur et, peut-être, assister au sacre du Mali !
Malick SANGARÉ
Journal du Cinéma et de la Télévision
Poster un Commentaire